- Choisir le bon matériel
- Le matériel minimum pour bien débuter en graphisme freelance
- Le matériel recommandé pour un setup confortable et efficace
- Mon matériel de graphiste freelance (et pourquoi je l’ai choisi)
- Conclusion : Construisez votre propre setup, pas celui des autres
- Confiez-nous votre image. On s’occupe du reste.
Choisir le bon matériel
Un bon graphiste n’est pas forcément celui qui a le dernier Mac ou une tablette à 2 000 €. Ce qui compte, c’est le confort de travail, la fluidité au quotidien… et un matériel qui ne vous lâche pas en pleine exportation de fichier client.
En freelance, votre setup, c’est un peu votre atelier numérique. Et comme pour tout atelier, il doit être adapté à vos besoins, vos outils de prédilection… et à votre budget. Car non, il n’existe pas de “setup parfait” universel. Il y a celui qui vous correspond, point.
Dans cet article, je vous propose trois niveaux d’équipement :
- Le matériel minimum pour bien démarrer
- Le matériel recommandé pour travailler confortablement
- Mon propre setup, en toute transparence (avec ses choix, ses limites, ses astuces)
En bonus, je partagerai aussi les petites choses qui changent tout au quotidien : papier/crayon, gestion de projets avec Notion, impressions, etc.
Prêt·e à repenser votre espace de création ? C’est parti.
Le matériel minimum pour bien débuter en graphisme freelance
On a souvent l’image d’un graphiste freelance ultra-équipé, entre écran 4K calibré, tablette graphique dernier cri et chaise gamer ergonomique. Spoiler : ce n’est pas obligatoire pour commencer.
Quand on débute, l’objectif est simple : avoir un poste de travail fiable, fonctionnel et assez confortable pour produire sereinement… sans exploser son budget.
Ordinateur : Mac ou PC ? Les bases à connaître
C’est un peu la guerre des tranchées entre la team Mac et la team PC. Personnellement, je suis plutôt Apple (stabilité, durabilité, pas besoin de bidouiller tous les quatre matins), mais j’utilise aussi des PC pour l’administratif et la recherche.
Mac : plus cher, moins évolutif, mais très stable et durable (surtout en environnement créatif).
PC : plus accessible et configurable, mais gare aux surprises… Certaines mises à jour peuvent transformer votre ordinateur en sapin de Noël. 😉
Conseil de base : privilégiez un ordi avec minimum 8 Go de RAM, un processeur récent (i5 ou équivalent), et surtout un SSD pour éviter de ramer dès le lancement de Photoshop.
Logiciels indispensables (sans se ruiner)
La Suite Adobe creative cloud (Photoshop, Illustrator, InDesign, etc.) est la référence… mais son prix pique sérieusement. J’y suis encore fidèle aujourd’hui, mais je regarde de plus en plus du côté d’Affinity, qui propose des alternatives très solides, sans abonnement.
Autres options :
- Canva Pro : pratique pour les visuels rapides ou les clients peu techniques
- Figma : si vous touchez à l’UI/UX
L’essentiel, ce n’est pas le logiciel que vous utilisez, mais ce que vous en faites. Si vous êtes à l’aise avec votre outil, vous serez plus rapide, plus créatif, plus serein.
Accessoires de base pour travailler proprement
Pas besoin d’un studio Apple Park pour bosser. Voici les essentiels :
- Une souris ou tablette graphique : selon vos préférences
- Un écran IPS : pas besoin de 4K, mais évitez les couleurs criardes ou les angles de vision moisis
- Un clavier confortable : vos poignets vous remercieront
Et un bon vieux papier + crayon : croquis, idées, to-do… je les utilise tous les jours, même à l’ère du tout numérique.
Faut-il une imprimante quand on débute ?
Honnêtement ? Pas forcément.
À moins d’imprimer régulièrement chez vous pour du test ou du rendu client, mieux vaut faire appel à un imprimeur pro :
- qualité bien supérieure
- gestion des bons formats, papiers, profils colorimétriques
- souvent plus économique si impression ponctuelle
J’ai une imprimante laser Xerox, mais elle me sert surtout pour les documents courants. Mes vrais rendus passent par des pros.
Pour aller plus loin… Consultez notre article sur
Le matériel recommandé pour un setup confortable et efficace
Une fois les bases posées, il arrive ce moment où on veut gagner en fluidité, en confort et en productivité. Le genre de détail qui vous fait dire à la fin d’un projet : “Wow, j’ai bossé 6 h d’affilée… et je n’ai même pas mal au dos.”
Ce n’est pas du luxe, c’est un investissement dans votre quotidien.
Un ordinateur qui suit la cadence
Quand les fichiers deviennent lourds et les logiciels gourmands, avoir une bonne machine, c’est juste du bon sens.
- RAM : 16 Go, c’est le confort idéal.
- SSD : 512 Go minimum, 1 To si vous travaillez souvent avec des images haute résolution ou de la vidéo.
- Carte graphique dédiée : utile si vous faites de la 3D, de la vidéo ou des projets complexes sur Illustrator.
Mon conseil : même si vous êtes pro-Mac ou PC, achetez la machine qui vous permet de bosser sans frustration, pas celle qui brille le plus sur Instagram.
Ergonomie : vos cervicales vous diront merci
Le setup graphique parfait, ce n’est pas que du pixel. C’est aussi votre position, votre confort, votre espace. Voici quelques incontournables :
- Un bureau large et stable (pour éviter de bosser coincé entre la tasse de café et la tablette)
- Une chaise réglable (hauteur, inclinaison, soutien lombaire)
- Un second écran : indispensable si vous travaillez avec plusieurs logiciels en simultané
- Une lampe à lumière naturelle, pour éviter la fatigue visuelle
- Un bon repose-poignets (ou au moins un clavier incliné confort)
Et bien sûr, une organisation claire : passe-câbles, rangements, support pour écran, tout ce qui rend votre poste agréable à vivre.
Stockage et sécurité : un must sous-estimé
Rien de pire qu’un crash disque la veille d’un rendu client… (Oui, c’est du vécu.)
Voici ma config recommandée :
- Disque SSD externe pour les projets en cours
- NAS (système de stockage en réseau) pour vos archives et sauvegardes automatiques
- Cloud synchronisé (type Dropbox, Google Drive ou pCloud) pour partager facilement avec vos clients
Petit plus : utilisez un outil comme Notion pour centraliser vos projets, vos briefs, vos échanges. C’est mon tableau de bord au quotidien — et je peux y créer des pages collaboratives avec mes clients. Gain de temps énorme.
Pour aller plus loin… Consultez notre article sur
Mon matériel de graphiste freelance (et pourquoi je l’ai choisi)
On parle souvent d’équipement “idéal”, mais rien ne vaut l’exemple concret d’un vrai poste de travail, utilisé tous les jours par un graphiste freelance. Voici donc mon propre setup, avec ses choix techniques, ses petites habitudes et ses limites aussi.
Mon ordinateur principal : un iMac bien costaud
Depuis plusieurs années, je travaille sur un iMac 2020. Pourquoi ce choix ? Parce qu’il allie puissance, fiabilité et longévité — trois qualités que je considère essentielles.
Voici ma configuration :
- Processeur : i7 8 cœurs (3.8 GHz, boost à 5 GHz)
- RAM : 16 Go
- Stockage : SSD 1 To
- Carte graphique : AMD Radeon Pro 5700 (8 Go de VRAM)
Je n’ai jamais eu à m’en plaindre. Fluide sur Photoshop, Illustrator, InDesign… même avec des fichiers bien lourds. Et surtout, je n’ai pas à prier avant chaque mise à jour système, contrairement à certains PC.
Un iPad Pro pour croquis, mobilité et présentations
Mon iPad Pro 12,9 pouces est un vrai couteau suisse :
- Je l’utilise pour faire des croquis rapides avec Apple Pencil
- Il me sert à projeter des supports de formation en rendez-vous
- Et parfois à travailler en mobilité ou à afficher mes moodboards
Un excellent complément à l’iMac, surtout avec Sidecar pour l’utiliser comme second écran.
Stockage et organisation : NAS, cloud et papier
- Un NAS de 8 To me permet de sauvegarder tous mes projets clients, en local et en automatique.
- Time Machine pour des sauvegardes automatiques quotidiennes de l’iMac
- J’utilise aussi Notion pour gérer mes projets : briefs, pages partagées avec les clients, to-do, ressources. C’est devenu mon tableau de bord quotidien.
- Et malgré tout… je reste fidèle au papier et au crayon. Pour noter, gribouiller, planifier, rien de plus rapide et efficace..
Imprimante : pas pour tout, mais pratique au quotidien
Je possède une imprimante laser Xerox 6515, pratique pour les docs internes, bons de commande, tests visuels.
Mais pour les tirages pro (portfolio, maquettes, rendus finaux), je passe toujours par un imprimeur professionnel : bien meilleur rendu… et souvent moins cher que d’investir dans une imprimante haut de gamme.
Confort : l’environnement de travail compte
- Un bureau très large (place pour l’iMac, l’iPad, le carnet, et ma tasse de café)
- Une chaise de bureau réglable (pas du haut de gamme, mais ergonomique)
- Un 2ᵉ écran 27 pouces, pour avoir toujours un œil sur mes outils, palettes ou recherches
Le but : me sentir à l’aise, passer des heures à créer sans fatigue ni frustration.
Conclusion : Construisez votre propre setup, pas celui des autres
Vous l’avez vu, il n’y a pas de vérité universelle quand il s’agit du matériel d’un graphiste freelance. Certains bossent sur Mac, d’autres sur PC. Certains ne jurent que par leur tablette Wacom, d’autres griffonnent encore sur du papier avant de scanner.
Ce qui compte vraiment, c’est :
- Que votre matériel soit fiable et adapté à vos besoins
- Qu’il vous permette de travailler efficacement et confortablement
- Et qu’il vous donne envie de créer, jour après jour
Que vous soyez au stade “minimum viable”, en pleine montée en gamme ou déjà très bien équipé, l’essentiel est de rester à l’écoute de vos usages réels. Inutile de courir après le matos dernier cri si vous ne l’exploitez pas.
Et vous, quel est votre setup de graphiste aujourd’hui ?
Plutôt Mac ou PC ? Tablette ou souris ? Notion ou carnet papier ?
Partagez vos outils préférés ou vos astuces dans les commentaires — je suis curieux de voir comment chacun s’organise !
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